En écho des champs de bataille de 1914-18, sculptures d’éclats d’obus pour témoigner de l’indicible, créer des corps meurtris, et universels.

Arpenter inlassablement les parcelles labourées. Ici remontent inexorablement des éclats d’obus emprisonnés dans leur gangue de rouille, de terre couleur Sienne, terre de l’Aisne.
Glaner ces fragments, stigmates de la formidable canonnade, vestiges d’une violence inouïe ; et qui me questionnent : quelle a été leur histoire dévastatrice ? Les assembler en des silhouettes aujourd’hui apaisées, universelles.
Réveiller, voire révéler les histoires familiales ; et surtout, ne pas les oublier.
C’est au Chemin des Dames, et c’était ailleurs.
De l’utilisation de ces matériaux, il m’est apparu manifeste qu’une part de mon travail devait être consacrée à accompagner la vie et soit reversée au mouvement des soins palliatifs (ASP fondatrice). »
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