Sculptures et installations, anamorphoses de visages d’enfants, de scènes intérieures, des prouesses visuelles et physiques .
STELLA BATTAGLIA, sculptrice (Académie des Beaux-Arts de Florence). Suite à son parcours dans les domaines de la danse et du théâtre, elle se tourne vers les arts figuratifs, se concentrant sur le thème de la distorsion de la perspective, en collaboration avec Gianni Miglietta. Sa réflexion sur le rapport entre vision et objet, entre les deux dimensions de l'image et les trois dimensions de la sculpture, la mène à la création d'oeuvres composées de différents matériaux traditionnels et synthétiques, et jusqu'aux installations vidéo. L'image sert de point de départ à une forme qui se développe dans l'espace de façon rythmée et dynamique. Le sens du mouvement devient alors l'élément fondamental qui fait écho au mouvement de celui qui observe l'oeuvre.
Depuis de nombreuses années elle collabore avec le Musée Galileo, pour qui elle a réalisé, à partir de 2001 et avec Gianni Miglietta, des installations pour différentes expositions nationales et internationales, dont la première « Nel segno di Masaccio. L’invenzione della Prospettiva »1 (Florence, Galerie des Offices). En 2012, le Musée Galileo a consacré une importante exposition personnelle à la recherche de ces deux artistes, intitulée « Geometria dell’illusione, tra arte e scienza » 2 En 2013, une exposition personnelle des œuvres de Stella, « L’apparenza della forma » 3, a eu lieu au Cassero per la Scultura Italiana. Elle a reçu le prix de sculpture du Florence-Shanghai Prize 2013. En 2014, elle est contactée par l’Office de la Pierre Dure pour la consultation sur la perspective des bas-reliefs de la Chaire de Donatello à San Lorenzo, à Florence. En mai 2014 exposition personnelle à Milan, galerie Milan Art & Events Center. En Mars 2015 exposition personnelle à Paris, Galerie Boa.
GIANNI MIGLIETTA, peintre (Académie des Beaux-Arts de Venise). Son parcours artistique est extrêmement varié, allant du monde du théâtre - scénographie, danse et chorégraphie - à celui du cinéma d’animation et de la céramique. Depuis de nombreuses années, il travaille, en collaboration avec Stella Battaglia, sur la perspective et ses distorsions, du point de vue de la recherche théorique et créative, avec notamment la réalisation d’anamorphoses avec miroirs sphériques. L’utilisation du miroir tend à renforcer le lien entre point de vue et représentation de la perspective. C’est le spectateur-même que l’œuvre capture à travers son propre reflet; celui-ci est alors entrainé vers des horizons proches de la sensibilité contemporaine.
Il conduit régulièrement des ateliers didactiques au Musée Galileo, sur le thème du rapport entre vision et représentation - perspective, cartographie - et sur des thèmes en corrélation comme la chambre obscure et la gnomonique. Il a collaboré à la reconstruction du cadran solaire de la basilique de Santa Maria Novella, à Florence. Grâce à une étude plus approfondie de la mesure du temps, il a réalisé un cadran solaire catoptrique pour le Musée Galileo (2010). A partir de 2001, il a réalisé, par ailleurs, en collaboration avec Stella Battaglia, des installations pour des expositions nationales et internationales, dont la première« Nel segno di Masaccio. L’invenzione della Prospettiva »1 (Florence, Galerie des Offices).
En 2012, le Musée Galileo a consacré une importante exposition personnelle à la recherche de ces deux artistes, intitulée « Geometria dell’illusione, tra arte e scienza » 2. En mai 2014 exposition personnelle à Milan, galerie Milan Art & Events Center. En Mars 2015 exposition personnelle à Paris, Galerie Boa.
1 « Sur les traces de Masaccio. L’invention de la perspective »
2 « Géométrie de l’illusion, entre art et science »
3 « L’apparence de la forme »